lundi 17 août 2009

Le petit canon du Palais Royal
















On ne vient pas lire dans les jardins du Palais Royal sans penser à Colette. On ne respire pas l'air des grilles aux pointes dorées sans songer à Filles en aiguilles, la dernière création du parfumeur Serge Lutens à la boutique parme. Les roses blanches ruissellent au bord des parterres. À trois pas des colonnes de Buren, un petit canon...
On lit ceci sur une plaque: "1786 - Le sieur Rousseau, horloger au 95 galerie de Beaujolais, indiquait midi aux promeneurs du Palais Royal en tirant le canon installé sur la ligne méridienne de Paris. Une loupe était censée provoquer la mise à feu d'une mèche, les jours de soleil. 1799 - Le petit canon a été déplacé au milieu de ce parterre. Il tonnera jusqu'en 1914. 1990 - Il fonctionne à nouveau, tous les jours à midi, depuis le 13 juillet 1990. Cette légende y était gravée: Horas non numero nisi serenas (Je ne compte que les heures heureuses)."

1 commentaire:

  1. l'air des grilles à pointes doree.... un air de prison? De révolution? Ca pique les poumons.

    RépondreSupprimer